LE PINGOUIN : 80 ANS DE BONHEUR (Bernard Dandoy)
Depuis sa création, le Pingouin occupe une place importante dans la vie sportive aclote. C’est le plus ancien club de la Ville et l’un de ses ambassadeurs le plus titré, le plus réputé et le plus important en nombre d’adhérents.
Voilà 80 ans que le "Royal PINGOUIN Hockey Club Nivellois" (RPHCN) vit une expérience unique : rassembler, en son sein, des compétiteurs et des amateurs, des vétérans et des jeunes, des éléments féminins et masculins, mais aussi des expérimentés et des moins doués, pour pratiquer leur sport favori : le hockey-sur-gazon. Pour leur plus grande satisfaction, tous les dirigeants qui se sont succédé ont pu voir évoluer leur club et ses différentes composantes dans l’harmonie et la convivialité. Jeu passionnant et spectaculaire, le hockey est fier des valeurs qu’il véhicule : fair-play, fun, famille, amitié et respect.
- Les années de fondation (1936-1971)
Décembre 1935 : André Doyen, dit “Dodu”, convainc son ami papetier André Delcroix de consacrer la surface qui était utilisée par une équipe de football dans sa propriété du Fonteneau à la pratique du hockey, un sport convivial par excellence. S’entourant de chefs d’entreprises familiales locales, ils forment un socle solide avec les fratries Delcroix, Lambert, De Biesme, Pécriaux, Chantrenne, Duvieusart, Semal, auxquelles se joignent les Tamigniaux, van Pelt, Vanpée, Levêque, Collin, Roulent, Dumonceau, Delfosse et d’autres fratries comme les Lechien, Delcambe et Lejeune. Ils créent ensemble le « Pingouin Hockey Club nivellois », dénomination tirée d’une mascotte reçue en cadeau, qui entame sa première saison officielle en 1936-37. Un chalet avec vestiaires à l’étage est érigé en bordure de terrain.
Les couleurs du club sont : chemise noire avec V blanc, culotte blanche et bas rayés noir et blanc (en relation avec la mascotte du club).
Durant l’occupation, c’est le temps de la débrouille et des déplacements homériques, en train, en vélo ou en benne de camion. C’est l’époque où réunir deux équipes complètes tient de la gageure car plusieurs joueurs sont en captivité (dont André Doyen). Voici un exemple anecdotique qui illustre l’ambiance régnant à cette époque : un célèbre match à Verviers, départ à 6 heures du matin à la gare de Nivelles. Hélàs, le train accuse un retard de dix minutes, ce qui empêche le groupe de prendre la correspondance à Bruxelles (la jonction Midi-Nord n’existait pas encore). Que faire ? On décide de payer le machiniste pour tenter de rattraper le retard. Tant et si bien que le miracle se produisit : arrivés à temps pour l’entame du match, nos courageux Pingouins rentrèrent à Nivelles sur le coup de… 23 heures !
Le terrain en gazon devait être tondu, roulé, tracé par des membres bénévoles le plus fréquemment possible et, souvent, tôt le dimanche, pour permettre le bon déroulement des rencontres.
Les pionniers du hockey, sport hivernal, furent rejoints au fil des ans par des jeunes attirés d’abord par le tennis ! Eh oui, le Smashing et le Pingouin à l’époque des installations sises dans la propriété de la famille Delcroix ne formaient qu’une seule et même ASBL jusqu’au milieu des années ’60. Grâce donc à la complicité du Smashing, créé aussi en 1936, plusieurs noms encore connus actuellement étoffèrent les rangs du Pingouin. D’abord, Albert Allard, Jacques Lauwens, Jacques et Jean-Marie Bertrand, Georges Richelot, Willy Lacroix, Paul et Jean Gourdin, Robert, Christian et Denis Vanderborght, Maurice Dandoy, Paul Gilain, Gaston Patriarche, Pierre Dumont (fondateur du club de l’Argos), Willy Lurquin (co-fondateur de celui de La Louvière), Raymond Vincent, Joseph Duchemin, Claude Piret, Roger Magritte, Simon-Pierre Havaux, puis Pierre Wyns, Christian Huart, Jean-Marie Delacuvellerie, Michel Pourtois, Paul Thomas, Frédéric Semal, Jacques Dupont, Michel Budd, Christian Delcroix, Jacques Bisiaux, Michel Daem, Francis Legardien, Jacques Van Haeren, toutes recrues qui permettent au club de doubler ses effectifs. L’après-guerre voit le premier tournoi s’organiser à Nivelles en 1946, puis renouvelé à chaque lustre, mais aussi à l’étranger où le Pingouin entreprend de fabuleux et mémorables déplacements : Hambourg, Milan, Zürich, Paris, Lausanne, Idar-Oberstein et surtout Reims qui fut, à plusieurs reprises, le rendez-vous incontournable des amateurs de… (devinette) et de hockey bien sûr !
Pas encore d’équipes d’âge ni de section féminine, mais déjà une équipe « vétérans », fin des années ’50 avec, à côté des pionniers, quelques figures emblématiques comme Francis Pacco par exemple.
L’année 1961 marque un premier tournant : les 25 ans du club sont fêtés de belle manière et l’« Ordre du Pingouin » est institué pour reconnaître et remercier, par l’octroi d’une médaille qu’ils pourront conserver à vie, les mérites des plus dévoués et des plus fidèles d’entre les membres. Ces récompenses seront attribuées tous les cinq ans et André Doyen en devient le premier « Grand Bailli ».
Quelques joueurs nivellois partent aider les tout jeunes clubs voisins de La Louvière et de l’Argos (Charleroi)
Les années ’60 constituent les prémisses de l’expansion :
une première équipe « scolaires boys » est créée sous l’impulsion de Maurice Dandoy au sein de laquelle apparaissent Bernard Dandoy, Michel Defalque, Jean-Marie Tomson, Philippe van de Wyer, Michel et Guy Allard ou Jean François Delhaye. Dans la foulée, d’autres jeunes viennent créer une deuxième équipe « scolaires » en 1965, Marc et Jean-Luc Dallons, Michel Binet, les frères Cooren, Pierre Vandermeeren, auxquels viennent d’adjoindre, fin des années ‘60 Didier Leurs, Michel Dubois, Jacky Cranenbrouck, Marc Vanpé, Marc Labruyère et les frères Geeroms…
Pendant ce temps, une équipe première messieurs, bien encadrée par deux internationaux, Eric Deleuze et Serge Robert, et dans laquelle, outre Maurice Dandoy, Gaston Patriarche et Joseph Duchemin, se retrouvent Raymond Vincent, Francis (dit Pino) Legardien, Jacques Van Haeren, Marcel Detournay, Roy Taylor, Michel Pêcheur, Ronald Fauconnier, Jean François Delhaye, Michel De Bock, Harry Muyldermans ou Charly Van Deun, accède à l’anti-chambre de l’élite.
Enfin, une première équipe « cadets mixtes » se forme lors de la saison ‘68-‘69, lancée par Jacques Bertrand, au sein de laquelle sont accueillis Florence, Béatrice et François Bertrand, Didier Compère, Marc et Patrick Jeanson, Jean-François Harcq, Patrick Schmitz, Vincent et Michel Gourdin, Benoît Térasse, Christian Boileau, Cary Huet, Philippe Lejeune, Alan Mommens. C’est déjà la deuxième génération qui prend ses marques… Quelques années plus tard, ils seront rejoints par Olivier Richelot, Nicolas, Constantin et Olivier Bertrand, ainsi que par Paul Urbain, futur grand international puis membre du CIO, qui entama sa carrière sous nos couleurs,
Au milieu des années ’60, de nouveaux noms apparaissent, comme Remy Jeanson, Louis Havaux, Jean Harcq, Jacques Schmitz, Jean Vanpé, Roger D’Heur, Ghislain Ladrière ou Jean De Nève, plusieurs étant, pour la première fois, attirés au hockey par leurs enfants…
En 1967, le Pingouin est le premier club de hockey belge à être invité à se rendre de l’autre côté du rideau de fer, à Leipzig, en Allemagne de l’Est, jusqu’alors interdite d’accès aux sportifs de l’Ouest. Une première encore en 1969 puisque le Pingouin aligne deux équipes au tournoi de Wiesbaden. Certains se souviennent encore d’une soirée mémorable passée à l’Astoria de Köln…
Les premiers « coaches » de l’équipe-fanion sont des membres du club, complètement amateurs : Jacques Delcambe puis Gaston Patriarche.
Le cochon de lait et le coca-picon composent la gastronomie festive et favorite des Pingouins (adultes) durant toutes ces années. Le chant définitif d’après-match, repris en chœur encore aujourd’hui (mais malheureusement trop élidé) lors des troisièmes mi-temps, date de cette époque. Les auteurs des refrains successifs se nomment Jean Debiesme, Roy Taylor et Michel Redouté.
La Wiggins Teape rachète les installations des papeteries Delcroix et le Pingouin est obligé d’émigrer en 1969 pendant trois ans à Arquennes. Le « chalet » s’installe à l’Alcazar. C’est là que la première équipe « dames », entraînée par Michel Defalque, voit le jour en 1971.
Cette même année 1971 marque la fin de cette phase héroïque. André Delcroix, Président depuis la création du club, cède sa place à Jacques Bertrand.
- Les années de développement (1971-2001)
Sous l’impulsion de Dodu et de l’Echevin Vander Heggen, un nouveau terrain gazon est créé dans le cadre porteur du Parc de la Dodaine et une classe en préfabriqué, du nom célèbre de « roulotte », sert de chalet. Ces installations sont inaugurées en septembre 1971. Cette ouverture sur la communauté nivelloise provoque l’explosion du nombre d’adhérents, jeunes, dames ou messieurs au point qu’un deuxième (à Buzet) puis un troisième terrain (au « Chant des Oiseaux ») deviennent indispensables.
Durant la saison 1972-73, l’équipe « dames » est alignée en championnat. Nous y retrouvons déjà des noms comme Florence et Béa Bertrand, Gaëtane Compère, Anne Moers, Nathalie Huyghebaert, Fabienne, Jean François Delhaye, Françoise Bellefroid, Pamela Scotford, Dorine Vandermeeren, Martine Odekerken, Jocelyne Franck.
Les résultats de l’équipe-fanion messieurs s’améliorent doucement : par deux fois, dont la première à l’issue d’un troisième test-match mémorable en 1972, notre formation-phare, au sein de laquelle, outre la célèbre paire Hingot-Legardien, on retrouve Michel Defalque, Jean François Delhaye, Guillaume Moers, Bernard Dandoy, Jean-Louis Libert, Marc Dallons, Alain Geeroms, Marc Labruyère, Marc van de Wyer, Guy Allard ou Pierre Vandermeeren, rejoint l’anti-chambre de l’élite. Le Pingouin reçoit son premier Mérite sportif de la Ville de Nivelles à titre collectif en 1972 pour la montée de son équipe messieurs. Alors que l’équipe première messieurs peut compter sur quelques renforts tels l’international Michel Berger, Karl Hainaut, Michel Grimard ou Jean-Pol Pécriaux, l’équipe 1 « Dames » poursuit sa course ascensionnelle notamment grâce à l’apport de Michèle Berger et de Diane Lorent. Une deuxième équipe féminine voit le jour fin des années ‘70.
Le terrain d’Arquennes est abandonné en 1974, remplacé par celui d’Obaix, appartenant à la famille de Gaston Patriarche, ainsi que par le terrain du « Chant des oiseaux ». Ces terrains sont conservés, le premier pendant une quinzaine d’années et le second jusqu’à la fin des années ’80. Le seul terrain du Parc de la Dodaine ne suffisait plus pour héberger les 250 membres de l’époque. Tous les anciens se souviendront de la complémentarité pas toujours évidente entre le hockey et le club d’ULM créé sur le site d’Obaix, les matches étant interrompus pour permettre décollages ou atterrissages de ces engins !
Des parents de jeunes de plus en plus nombreux s’essayent au hockey ou prennent des responsabilités au sein du club avec cœur et dévouement, tels Jacques Compère, Paul Schollaert, Jacques Noé, Jean Deneumostier, Jean-Pierre Robbeets, René Dautel, Jacques Fayt, Guy Zerghe, José Delcour, Dominique Schmitz, Michel Goossens ou encore Jean-Pierre De Wolf. Si le premier tournoi « scolaires » fut organisé au Fonteneau par Bernard Dandoy et Michel Pourtois en 1968, le premier tournoi « cadets » fut dirigé par Jacques Bertrand à Arquennes en 1970. Mais les premiers tournois « jeunes » complets furent mis sur pied au Parc de la Dodaine grâce surtout aux familles Duchemin, Bertrand, Compère et Dandoy dans la deuxième moitié des années ‘70. Ce n’est qu’au milieu des années ’80 qu’un tournoi de grande envergure est réédité sous la houlette de Jean Deneumostier, Jacques Fayt ou encore Guy Zerghe.
Côté « tournois », quelques déplacements épiques, à Saint-Quay Portrieux (F), à Lausanne (CH) et Moncalvo (I) avec une équipe « messieurs » et une équipe « dames », sur la Côte d’Azur, à Marseille puis Antibes, les jeunes à Neunkirchen (D)…, renforcent les liens tissés au cours des ans. Qui ne se souvient des fameux cris « scramble » lancés lors des repas mémorables au club, visant à éliminer le dernier convive à se glisser sous la table lors du lancement du cri …
Un coach de renom, Denis Houssein, assisté de Michel Defalque, prend les rênes de l’équipe dès 1975 et son aide s’étalera sur 20 ans, imprimant une action déterminante sur deux générations de jeunes au sein desquelles plusieurs internationaux U16 (moins de 16 ans), U18 (moins de 18 ans) et U21 (moins de 21 ans), une dizaine d’internationaux militaires et de nombreux joueurs expérimentés qui forment la base des équipes qui évoluèrent en division 1, tant sur gazon qu’en salle durant les mois d’hiver.
Au terme de la saison 1980-81, une formation « scolaires », sous la direction de Denis Houssein, termine deuxième du championnat national scolaires avec Jean-Yves Muylle, Xavier Compère, Benoît et Bruno Duchemin, Thierry et Laurent De Bock, Denis Thibaut de Maisières, Yves Liétard, Nicolas Henry de Generet, Olivier Adam…
A nouveau en 1984, le Pingouin reçoit son deuxième trophée du Mérite sportif de la Ville pour sa montée de D2 en D1, en terminant champion sans connaître la défaite.
La récompense suprême, accéder à la division d’Honneur (1 de l’époque), intervient une première fois en 1986, à l’issue de trois années où l’équipe première messieurs assure une montée successive de deux divisions sous la direction de Denis Houssein d’abord, puis d’Olivier Bertrand, ensuite de Yetti Krick et de Michel Defalque et enfin de Paul Vranckx. Parmi ces premiers valeureux, citons le capitaine Michel Defalque, Patrick Raes, Michel et Nicolas Bertrand, Dominique et Xavier Dandoy, Xavier Compère, Denis Thibaut de Maisières, Nicolas Henry de Generet, Marc Vanden Heede, Olivier Richelot, Etienne Masquelier, Raoul Ronsmans, Vincent Muylle, Yves Liétard, Benoît Hoyaux ou encore Benoît et Bruno Duchemin. Cette équipe atteint aussi la division 1 nationale en salle. Cette même année, Michel Defalque reçoit le troisième trophée du Mérite sportif de la Ville à titre individuel cette fois, pour ses 20 ans de présence ininterrompue en équipe-fanion. L’année 1987 voit s’organiser une fête mémorable lors du demi-siècle d’existence du club, soirée de gala à Baulers avec Xavier Compère aux fourneaux, tournoi international, séance académique au Waux-Hall (avec Frédéric Molle, dit Joblus, comme présentateur), toutes activités où jeunes et moins jeunes se rassemblent.
Il faudra attendre 10 ans pour voir une toute nouvelle équipe encore plus performante et placée cette fois sous la direction de l’ancien coach de l’équipe nationale, Michel Derweduwen, accéder à nouveau à la division d’élite en 1996 et s’y maintenir 4 années consécutivement. Cette seconde vague de valeurs sûres est composée de Hugues, Vincent Hingot, Alexandre et Renaud Fayt, Olivier et Benoît Dautel, Benoît Maque, Frédéric Vraie, Tanguy Deswaef, Christophe De Wolf, Nicolas Deprez, Xavier Blockmans, Olivier Sélis (fondateur du club d’Arlon), Olivier Pourtois, Alexandre Lechien, Gaëtan Belvaux, Jean-Pascal Debroyer, Pol Gantois ou Frédéric Charlier et déjà le petit jeune prometteur de l’époque, Jean-Philippe Brulé, dit « Zoulou ». Cette équipe participe à sa première finale de Coupe de Belgique.
Le nombre de joueurs a triplé en 25 ans, le nombre de jeunes dépassant celui des adultes à la fin des années ’90.
Les jeunes ne cessent de progresser à tel point que deux juniors, Renaud Fayt et Tanguy Deswaef sont les premiers Pingouins à entreprendre un périple asiatique (au Pakistan) avec l’équipe nationale U18 en 1995.
Les juniors 1 deviennent champions de Belgique en salle en 1995. Bien coachés par Roger Henry de Generet, ils ont pour noms Vincent et Gaëtan Debloudts, David Delcour, Sacha Prévinaire, Renaud Fayt, François Flahaut, Tanguy Deswaef et Thibaut De Haes. Plus tard, en 1998, sous la houlette de Pierre Vandermeeren, d’autres, Nicolas Pire, Jean-Philippe et Alexandre Brulé, Loïc Vandermeeren, Benjamin Dumon, Gilles Godeau, Mathieu Perdaens, Alexandre Pierre et Vincent Leurs, sont tout près de réitérer le même exploit mais échouent en finale.
Les juniors participent aussi pour la première fois à des tournois à l’étranger (Tilburg (NL) puis Eindhoven (NL)) et l’équipe cadets, dirigée par Olivier Dautel, effectue un périple en Grande-Bretagne.
Les dames, quant à elles, progressent lentement mais sûrement : bien emmenées par Gaëtane et Véronique Compère, Béatrice et Natalie Bertrand, Catherine et Françoise Havaux, Fabienne et Sylvianne Marchal, mais aussi par Claude Van Hemelen, Catherine Richelot, Fabienne Peeterbroeck, Anne-Noëlle Boitte, Christine Duchemin ou Kristel Art, elles montent dans l’anti-chambre de l’élite. Début des années ’80, elles accèdent à la division 1 en salle, tandis que Béa Bertrand (de 1972 à 1975) et Véronique Compère (milieu des années ’80) sont même convoquées dans des équipes représentatives belges. Il faut dire que l’apport de Michel Defalque a été significatif pour nos dames car, depuis leurs débuts, il veille particulièrement sur elles et leur offre un encadrement précieux et tout à fait performant au cours de cette période. Nicolas Henry de Generet puis Pierre Demour confirment la tendance ascendante à la tête du groupe. En mai 1987, première montée en division 2 (équivalent 1 actuelle) puis succession d’allers-retours entre les divisions 2 et 3. Les dames ne sont pas en reste durant les troisièmes mi-temps animées par rapport à leurs homologues masculins. En témoigne une partie du refrain du chant original d’après-match spécialement adapté à leur spécificité féminine qui date de 1978 au tournoi de Pâques à l’Héraklès.
En février 1987, le club est élevé au titre de « Royal » et en mai de la même année, le cinquantième anniversaire est l’objet de festivités retentissantes s’organiser une fête mémorable lors du demi-siècle d’existence du club, soirée de gala à Baulers avec Xavier Compère aux fourneaux, tournoi international, séance académique au Waux-Hall (avec Frédéric Molle, dit Joblus, comme présentateur), toutes activités où jeunes et moins jeunes se rassemblent.
A cette occasion, le drapeau du club est offert au Pingouin par tous ses Présidents. Dodu, le pionnier, quitte ses protégés peu de temps après et André Delcroix, désigné par ses pairs, le remplace comme Grand Bailli de l’Ordre du Pingouin.
Du côté des installations, Jean François Delhaye met en chantier deux projets essentiels pour le club. Tout d’abord, l’année 1985 voit s’ériger en moins de trois mois l’actuel club-house, œuvre de plus de 70 Pingouins bénévoles. Ensuite, le Pingouin devient le club-phare de Wallonie, puisqu’il fait office de précurseur en s’équipant d’un synthétique « sablé » en 1991, avec un éclairage performant inauguré en 1993. Finis les terrains en gazon et nouvelle envolée du nombre d’adeptes.
Au niveau effectifs aussi, le Pingouin devient le premier club wallon en nombre de joueurs (le 300ème membre est fêté en 1995) et d’équipes.
Durant cette période de croissance, le comité doit s’adapter et se structure de manière de plus en plus professionnelle sous les Présidences successives de Jacques et Jean-Marie Bertrand, Michel Hingot, Paul Gilain, Claude Piret, Jean François Delhaye, Claude Piret à nouveau, Olivier Bertrand, Catherine Defalque, Michel Goossens et Catherine Defalque à nouveau, la première femme à diriger un club de l’élite en Belgique.
Outre l’action de Denis Houssein jusqu’au milieu des années ’90, l’école des jeunes doit sa renommée montante grâce à ses dirigeants, tels Patrick Raes ou encore Pierre Vandermeeren. Un annuel tournoi « jeunes », dont l’initiateur est Didier Leurs, regroupe chaque année depuis 1992 de 600 à 700 joueurs et fait figure de référence pour de nombreux clubs belges. Nombreux sont les parents bénévoles qui oeuvrent à la réussite de cet événement et c’est encore le cas aujourd’hui, preuve de l’attachement de tous au service des jeunes.
Différents stages d’initiation et de perfectionnement sont organisés durant les congés scolaires et leur succès, sans cesse grandissant, confirme l’engouement de très nombreux jeunes pour notre sport.
La récompense de tous les efforts fournis intervient en 1996 lorsque les premiers jeunes, formés au sein du club, sont appelés en équipe nationale A (Renaud Fayt, Benoît Dautel et Benoît Maque). Renaud Fayt est désigné Stick d’Or (espoir) national (le premier au Pingouin) la même année, et le club se voit décerné le titre de « club de l’année » par la Fédération.
André Delcroix, le co-fondateur du club avec André Doyen, nous quitte en 1996 et c’est Jacques Bertrand qui le remplace en tant que Grand Bailli de l’Ordre du Pingouin.
Des équipes de jeunes de 20 ans et plus, dont la première, surnommée les « Manchots » et recrutée par Eric Piret, font gonfler le nombre d’équipes dites « mineures » au sein desquelles ambiance et fair-play sont les maîtres-mots.
Côté extra-sportif, à l’initiative de Roger Henry de Generet, notons l’organisation depuis 1996, de la soirée des « Pingouins d’Or » à Feluy, au cours de laquelle les joueurs et les équipes qui se sont mis en évidence durant la saison écoulée sont récompensés. Les mémorables sketches, animés par Benoît Dance et Philippe Yannart notamment, restent gravés dans toutes les mémoires.
Les couleurs du club évoluent puisque la vareuse devient rouge ou noire, le short noir et les bas rouges.
- Les années de consolidation (2001-2015)
L’année 2001 voit l’arrivée d’Yves Charlier à la Présidence. Son projet visionnaire de terrain synthétique « mouillé » fédère les membres et sollicite l’attention des partenaires, politiques et commerciaux.
Avec le soutien de l’Administration communale et du Ministre de la Défense, l’inauguration de ce type de surface, qui remplace l’ancien terrain « sablé » en septembre 2002, offre au Pingouin l’occasion d’entrer dans la « cour des grands ». La « Super-coupe » (champion en titre face au vainqueur de la coupe de Belgique messieurs) est organisée lors de cet événement et le costume d’un Pingouin équipé ets remis à Djan djote.
Au terme de la saison 2002-2003, l’équipe-fanion messieurs réintègre l’élite sous la direction de Patrick Raes. Aux joueurs expérimentés, tels Xavier Blockmans, Nicolas Deprez, Benoît Maque, Tanguy Deswaef, Olivier Pourtois, Pol Gantois, Xavier Belvaux et Renaud Fayt, viennent s’ajouter de jeunes pousses bien affûtées comme Jean-Philippe Brulé (Zoulou), Thibaut De Haes, Christophe De Wolf, Gilles Godeau, Loïc Vandermeeren, Philippe Brux, Gaëtan Defalque, Mathieu Bertrand et à plusieurs renforts belges, Laurent Dierickx, Olivier et Gilles Jacob, Tom Dewever, mais aussi à quelques argentins, venus donner un coup de mains temporaire. Par après, quelques jeunes joueurs très prometteurs formés au club, complètent une équipe performante. Ils se nomment Simon Delens, Gaël Raes, Maxime et Simon Bertrand, Valentin Courtois, Nicolas Vandiest, Julien Louis, Tom Beirnaert, Julien Dallons et Nicolas Dumont.
Zoulou devient titulaire de l’équipe nationale A, meilleur buteur de l’époque (100 goals), et est considéré comme meilleur « sleeper » au monde, exploit pour lequel une émission télévisée de la RTBF lui est consacrée en 2002. Ces performances lui permettent de remporter le Stick d’Or national 2005. Il reçoit, à titre individuel, le Mérite sportif de la Ville, attribué au Pingouin pour la quatrième fois, et remporte le Challenge Dita (classement annuel du meilleur joueur de l’élite belge, attribué par les journalistes sportifs de « La Libre Belgique ») en 1984. Il apparaît en couverture de plusieurs magazines. Il prend la direction de l’école des Jeunes, d’abord en collaboration avec Nicolas Deprez, encadre les entraîneurs débutants et transmet son savoir et son expérience à des dizaines de joueuses et joueurs.
Les mères peuvent être fières de leur progéniture car, grâce à l’appoint de cinq internationales U18 puis U21, Coralie Courtois, Pauline Gillet, Laura Bertrand, Claire Huvelle et Anouk Raes, ces deux dernières étant même intégrées en équipe nationale, les Red Panthers, elles progressent à pas de géant. Bien soutenues par les fidèles Marcelline Maque, Lise Hanzen, Anne-Catherine Massin, Marie Debrulle, Cristel Dallons, Muriel Lieben, Sophie Sidler et encore et toujours Véronique Compère, notre équipe première dames accède aussi à l’élite en 2004, puis à deux reprises en 3 saisons tout d’abord grâce au coaching de Zoulou, repris ensuite par Loïc Vandermeeren. Cette équipe remporte le Delta Lloyd Fair Play Trophy récompensant la formation qui n’a récolté aucune carte de sanction durant la saison 2006-2007. Avec l’arrivée de quelques filles venues de Namur, telles Florence Malbecq, Hélène Delmée ou Valérie Jacob et avec celle de Catherine Huberty, les progrès sont significatifs. L’essor de la section féminine est renforcé par la suppression progressive, depuis une dizaine d’années, des équipes « mixtes » chez les jeunes, ce qui a permis aux filles de s’épanouir davantage en occupant des places stratégiques dans le jeu, ce qui était jusque là, l’apanage des garçons.
Une équipe « Ladies » voit le jour un peu avant celle des « Gentlemen » en 2004. Ces deux équipes sont composées en grande partie de parents attirés par leurs enfants, ainsi que d’anciens et anciennes qui « lèvent le pied » tout en continuant à faire du sport. Depuis, ils se sont multipliés puisqu’à ce jour, 2 équipes de Ladies et 3 de Gentlemen ont pris goût au hockey. Parmi ceux-ci, deux d’entre eux, Bernard Debroux et Yves Thewissen, créent l’un le club du Jaguar de Perwez et l’autre celui du Lynx d’Ittre.
Des rencontres internationales sont organisées en nombre sur le synthétique « mouillé » qui a servi de modèle pour les J.O. d’Athènes 2004. Australie, Inde, Nouvelle-Zélande, France, Canada, Pologne, Suisse et Afrique du Sud, viennent affronter la Belgique à Nivelles. En 2004 encore, les finales des play-offs sont organisées sur le même terrain. En 2007, c’est au tour de la Corée du Sud d’y affronter nos Red Lions.
Une équipe de volontaires offre au Pingouin l’occasion de s’illustrer sur la scène internationale grâce à l’inoubliable succès de l’Euro 2004, réunissant sur les terres aclotes les meilleures formations européennes en boys U21 boys (Espagne, Allemagne, Pays-Bas, Angleterre, Belgique, Pologne, Irlande et Ecosse). Durant toute une semaine, une organisation, menée tambour battant, permet à plus de mille spectateurs par jour de profiter d’un spectacle d’un niveau très relevé, d’un village érigé et de tribunes édifiés tout spécialement pour l’occasion. Grâce à cet événement, le terrain est équipé depuis d’un marquoir électrique et de deux tours TV.
Tous ces efforts sont récompensés par l’ARBH qui décerne au Pingouin, via son président Yves Charlier, le titre de « Membre d’Honneur » de la Fédération, tandis que le club, se voit désigné pour la deuxième fois, « Club de l’année » en 2004.
Quelques-uns des boys sont aux portes de l’équipe nationale (Nicolas Vandiest, Simon Bertrand ou Gilles Jacob) mais c’est Maxime Bertrand qui aura ce dernier honneur jusqu’à ce jour avec ses 60 sélections. Des coaches réputés comme Marcello Orlando, Etienne Thys ou Michel van den Boer, puis Xavier Blockmans, maintiennent l’équipe-phare messieurs en division d’Honneur (12 saisons jusqu’en 2013). L'équipe 1ère messieurs participe à sa deuxième finale de Coupe de Belgique en 2008 et l'équipe dames reçoit le cinquième trophée du Mérite sportif de la Ville pour sa remontée en DH en terminant championne de D1 sans aucune défaite lors de sa saison 2006-2007.
Côté ambiance, il faut signaler que c’est une équipe « dames », les « Sue Ellen’s », qui se distingue depuis 2005 pour animer la vie du club en début de saison, tandis que depuis quelques saisons, c’est au tour de la « Marche de l’Empereur » de clôturer en beauté la saison. Ces deux tournois remportent de plus en plus de succès car ils permettent de faire concourir sur un même terrain, et donc d’apprendre à connaître et à apprécier, tous les joueurs et joueuses adultes du club, tous niveaux confondus.
La soirée de gala des « Pingouins d’Or » se perpétue autour de Sophie Sidler avec, en clôture de chaque année sportive, un écho toujours plus attendu et apprécié, tandis que le célèbre tournoi des Jeunes, repris de main de maître par Béatrice Bertrand depuis 2006, attire de plus en plus de formations et accroît sans cesse sa réputation. Une toute nouvelle équipe organisatrice avec Alex Raviart à sa tête est bien préparée pour reprendre le flambeau. L’édition 2015 en apporte la preuve puisque 92 équipes, soit 850 joueurs, s’affrontent durant deux jours, arbitrées par 40 bénévoles du club et encadrées par 80 volontaires dévoués.
Il est remarquable de constater que le nombre de « jeunes » constitue à présent une base solide pour l’avenir (60% des effectifs) et que le nombre d’équipes « dames » et de « jeunes filles » ne cesse de progresser pour atteindre 40% de l’effectif. Fin de la saison 2006-2007, le club compte 580 membres, soit, à l’époque le 10ème club le plus nanti du Royaume, mais le 6ème en terme de jeunes uniquement ! Aussi, la taille du Pingouin est devenue telle (les effectifs ont presque triplé en vingt ans), qu’il était devenu impératif de poursuivre l’expansion de l’infrastructure. Dès lors, un deuxième synthétique « mouillé » s’imposait. Commencé en 2006, il est finalement inauguré avec soulagement en 2008 grâce au concours de la Ville et des subsides régionaux. Le Pingouin est alors un des rares clubs à bénéficier de deux terrains mouillés en Belgique. C’est ce qui lui vaut d’organiser en 2009, les imposants championnats d’Europe U18 boys et girls et c’est la Belgique qui s’impose en boys avec deux nivellois parmi eux, Nicolas Dumont et Tom Beirnaert. Pour cette occasion, c’est à nouveau tout un club qui se mobilise, autour du président Michel Minet élu en 2007, pour faire de cet événement une magnifique réussite.
Le succès grandissant du hockey, à Nivelles notamment, doit beaucoup aux nouvelles surfaces « mouillées ». Alliées à la suppression du hors-jeu et à l’instauration de la self-pass, elles contribuent à améliorer la qualité, la vitesse et l’attractivité du jeu et donc à intéresser davantage d’adeptes.
C’est sans doute entre 2005 et 2010 que l’équipe première messieurs est la plus performante puisqu’elle réussit à se maintenir au sein de l’élite belge sans discontinuer. Notons que pendant deux saisons, cette formation accueille en 2008 celui qui deviendra le keeper des Red Lions, Vincent Vanasch.
Pour cette équipe, la saison 2014-2015 est une année de transition où seule la moitié de l’équipe qui évoluait précédemment est sur le pont : Olivier Jr, Simon et Victor Bertrand, Sylvain Bernard, Julien Dallons, Alexis et Quentin Lemaire, Jérôme Massin, puis Valentin Courtois et Gaël Raes, sous la houlette de l’ancien international espagnol Xavi Arnau.
Les dames ne sont pas en reste car, depuis 2010, elles ne quittent plus l’élite. Elles se nomment Catherine Regulski puis Alison Greisch, Catherine Huberty, Lola Danhaive, Alice Weicker, Claire Huvelle, Anouk Raes, Jordane Houdart, Pauline Gillet, Hélène Delmée, Elise Loriau, Florence Malbecq, Emeline Massart, Anne-Catherine Massin,
Laura Bertrand, Solène Moreaux, Soline Pellkofer, Marie Vassart, Ophélie Masquilier, Eléonore Belvaux, Justine Letor, Anne-Laure Kamps et une première internationale française Alix Perrocheau. Coachées par Patrick Raes puis par Gaëtan Defalque, elles parviennent aux play-offs en 2012.
Les équipes dites « mineures », tant chez les dames que chez les messieurs, croissent au fur et à mesure des saisons. Au féminin, elles se surnomment les « Sue Ellen’s », les « Snow Tigers », les « Field Aukies », les « Kowalski » ou les « Gertrudes » tandis qu’au masculin, en plus des « Manchots » déjà évoqués, les formations se déclinent en « Sagouins », « Ziglous », « Cracks » ou encore « Old Manchots ».
Depuis 2010, il ne se passe pas une année sans que des événements plus ou moins importants se déroulent au club :
Depuis le mois d’octobre 2010, le Royal Pingouin Hockey Club Nivellois accueille une équipe spécifique dédiée aux enfants en situation de handicap mental et physique dans le cadre de l’action « Hockey Together ».
En 2011 et 2012, l'équipe 1ère messieurs gagne la Coupe de Belgique
La saison 2010-2011 voit aussi notre équipe U18 jouer la finale des play-offs et remporter la Coupe de Belgique, équipe au sein de laquelle on retrouve Quentin Lemaire, Tom Degroote, Martin Beirnaert (tous trois repris en équipe nationale U18 à l’époque), Pierre Bertin, Nathan Roosbeek, Pierre Leduc et deux jeunes U16 Charles Grisard et Alexis Lemaire (repris en équipe nationale U18 et U21 par après).
L’année 2012 voit nos trois internationales féminines, Anouk Raes, Lola Danhaive et Hélène Delmée participer aux Jeux Olympiques de Londres avec les Red Panthers (11èmes). Elles reçoivent conjointement le sixième trophée du Mérite sportif de la Ville.
Jacques Bertrand, le deuxième président du club, s’éteint en 2012 et Bernard Dandoy lui succède comme Grand Bailli de l’Ordre du Pingouin. Pour la première fois, la durée du mandat du Grand Bailli est limitée à 9 ans et la remise des insignes et diplômes se fera désormais tous les trois ans. 85 membres ont l’honneur d’en faire partie actuellement parmi lesquels 6 médaillés d’or, 28 médaillés d’argent et 51 médaillés de bronze. La prochaine cérémonie, qui se tiendra en 2016, comptera dans les annales puisqu’elle sera la dixième édition et fêtera dignement les 55 années d’existence de cette vénérable institution.
En 2013, le renfort de l’équipe messieurs DH, l’international irlandais John Jermyn, remporte le Challenge Dita. Anouk Raes participe avec l'équipe féminine belge aux championnats d'Europe (4èmes) qui se déroulent à Boom. Cette même année voit Renaud Fayt, assisté d’Erik Budd, Denis Thibaut de Maisières, Jean-Luc Tichoux, Anne-Catherine Massin, Véronique Vanderlinden, Sophie Sidler, Olivier Pourtois, Michel Orlandi et Etienne Masquelier, succéder à Michel Minet et son comité, à la tête du club et accélérer la professionnalisation de tous les niveaux du club et notamment celui des élites et de l’école des jeunes placée sous la responsabilité de Gaëtan Defalque, chapeautée par Mathieu Bertrand et bien aidée à présent par de nombreux titulaires des équipes-fanion.
Côté arbitrage, Vincent Clause, désigné comme un des trois meilleurs du Royaume, devient le premier arbitre international du club en officiant en Coupe d’Europe des clubs (EHL).
Le tapis du premier synthétique mouillé, devenu obsolète, est remplacé en 2014 grâce aux subsides accordés par le Ministre des Sports ; le club house subit un lifting bien nécessaire et Anouk Raes remporte le Stick d'Or belge féminin, troisième stick d’Or national dans l’histoire du Pingouin. Précédée de sa réputation, Anouk est régulièrement sollicitée pour être la marraine d’événements ou d’associations.
L'équipe première dames devient championne de Belgique Indoor pour la saison 2014- 2015, premier titre majeur du Pingouin, et défendra les couleurs du Pingouin en coupe d'Europe des clubs qui se déroulera du 19 au 21 février 2016 à Dundee (SCO). Le Pingouin se voit octroyer par la Fédération le soin d’organiser avec succès les Play-offs U14, U16 et U19 sous la direction de Xavier Blockmans en mai 2015.
Enfin, l’équipe première messieurs retrouve la DH pour la 80ème saison du club (2015-2016) avec l’espoir de s’y maintenir dans la durée.
A la fin de la saison 2014-2015, le club compte 872 membres affiliés répartis en 16 équipes messieurs, 9 équipes dames, 24 équipes boys et 14 équipes girls.
Pour les statistiques, sachez que 13 présidents et 23 secrétaires se sont dévoués depuis 80 ans pour amener le Pingouin là où il est actuellement, tandis que notre apport aux comités de la Fédération est important puisque en font partie 12 anciens ou actuels membres de comités, parmi lesquels 3 anciens membres du Conseil Général de l’ARBH, dont un Vice-Président durant une vingtaine d’années, John van Pelt. Citons encore Albert Allard, Jacques Bertrand, Maurice Dandoy, Jacques Compère, René Dautel (qui fut président du BIH pendant 4 ans), Didier Leurs, Jacques Fayt, Béatrice Bertrand, Natalie Bertrand, Michel Minet, Bernard Dandoy et Xavier Blockmans. En outre, 12 terrains différents et 4 club houses ont été nécessaires pour accueillir les +/- 4000 membres que le club a connus depuis sa fondation. Dix joueurs ont évolué en équipe nationale masculine A, dont les 5 derniers formés au sein du club : Eric Deleuze, Serge Robert, Michel Berger, Paul Urbain, Raoul Ronsmans, Renaud Fayt, Benoît Maque, Benoît Dautel, Jean-Philippe Brulé et Maxime Bertrand. Cinq joueuses ont été sélectionnées en équipes nationales A : Véronique Compère, Anouk Raes, Claire Huvelle, Lola Danhaive et Hélène Delmée. Enfin, n’oublions pas que sans arbitres, aucun match ne pourrait se jouer. Aussi, félicitons les 24 arbitres nationaux, anciens ou encore en fonction, que le club a formés : Paul et Guy Lejeune, Roger D’Heur, Jean De Nève, Maurice Dandoy, Michel Redouté, Michel Grimard, Béatrice Bertrand (seule dame et qui espère bien ne plus le rester longtemps), Pierre Wyns, Jacques Compère, Marc Jeanson, René Dautel, Didier Leurs, Michel Goossens, Roger Henry de Generet, Marc et Michel Duterme, Didier Courtois, Eric Piret, Vincent Clause, Nicolas Gabre, Patrick De Knoop, Thomas Dagnelie et François de Jamblinne. Mentionnons encore que René Dautel fut, à plusieurs reprises, désigné juge dans des compétitions internationales.
A la lecture de tous ces chiffres qui augmentent sans cesse dans tous les domaines, avec un palmarès qui s’étoffe d’année en année, avec une infrastructure adéquate pour permettre aux joueurs de progresser, les atouts du Pingouin sont nombreux. Ils s’articulent maintenant autour d’un projet de nouveau club house, d’une école des jeunes toujours plus performante, d’administrateurs compétents, de partenaires politiques et commerciaux de plus en plus nombreux et intéressés, d’anciens fidèles, de parents convaincus, et d’un public incomparable.
Basé sur des valeurs communes et profitant de qualifications multiples, le Pingouin s’inscrit dans une dynamique de succès où chacune et chacun a son rôle à jouer, sa responsabilité à assumer, son talent à exprimer.
Toute cette belle histoire n’aurait pas pu se construire sans les dévoués bénévoles qui, jour après jour et durant 80 ans, ont fait du Pingouin ce qu’il est devenu : un club qui, pour l’énorme majorité de ses membres, est et restera leur deuxième famille, notamment celles et ceux qui, encore présents dans l’environnement du club, lui sont restés fidèles depuis leurs débuts et qui ont été, pour la plupart, remerciés par l’Ordre du Pingouin (leurs noms figurent dans la liste reprise sous la rubrique « Ordre du Pingouin » du site www.lepingouin.be / « Le Pingouin » ).